Phil Lynott : chant, basse
Scott Gorham : guitare
John Sykes : guitare
Brian Downey : batterie
Darren Wharton : claviers
Déjà
à partir de Chinatown (1980) et de Renegade (1981) on avait
pressenti un tournant ; Thin Lizzy en effet, avait commencé à
laisser un peu de côté la facette blues rock de ses débuts pour un
son plus hard rock des années 80.
Ce
« Thunder and lightning » sorti en 1983, continue sur
cette voie, dernier album studio du groupe, l'un des meilleurs aussi
(avec Black Rose et Jailbreak, mais bien sur je mets de côté les
deux excellents double live dont le magique « Live and
dangerous »).
Avec l'arrivée de John Sykes (ex Tygers of Pan Tang et donc forcément estampillé NWOBHM), même si celui-ci ne compose qu'un titre le très bon «Cold sweat » , Thin Lizzy prend une direction plus agressive, plus heavy et plus métal qu'à l'accoutumé après les corrects « Chinatown « et « Renegade » auxquels ils manquaient cependant une petite flamme, une petite étincelle de génie après le très bon « Black rose ».
« Thunder and lightning » (sans doute le titre le plus « violent » enregistré par le groupe) et à un degré moindre « This is the one »(plus mélodique) donnent le ton, ici c'est l'énergie qui primera tout le long du disque sauf sur le magnifique petit bijou qu'est « Sun goes down » balade planante et majestueuse du meilleur effet qui donne l'impression d'avoir une parenté plus ou moins lointaine avec Riders on the storm des Doors.
Avec l'arrivée de John Sykes (ex Tygers of Pan Tang et donc forcément estampillé NWOBHM), même si celui-ci ne compose qu'un titre le très bon «Cold sweat » , Thin Lizzy prend une direction plus agressive, plus heavy et plus métal qu'à l'accoutumé après les corrects « Chinatown « et « Renegade » auxquels ils manquaient cependant une petite flamme, une petite étincelle de génie après le très bon « Black rose ».
« Thunder and lightning » (sans doute le titre le plus « violent » enregistré par le groupe) et à un degré moindre « This is the one »(plus mélodique) donnent le ton, ici c'est l'énergie qui primera tout le long du disque sauf sur le magnifique petit bijou qu'est « Sun goes down » balade planante et majestueuse du meilleur effet qui donne l'impression d'avoir une parenté plus ou moins lointaine avec Riders on the storm des Doors.
« Holy war » avec ses effets de basse en intro et son clavier en toile de fond est également intéressant ainsi que les trois derniers morceaux qui finissent l'album notamment l'enchaînement « Bad habits » et « Heart attack », plein de finesse dans le chant de Lynott et dans le refrain.
Peut-être manque t-il juste un titre phare comme « Angel of death » ou « Black rose » .
Mais rassurez vous il n'y a quasiment que des bons morceaux, Thin Lizzy montrant une fois de plus que l'équilibre parfait entre mélodie et énergie n'est pas une utopie et Lizzy est l'un des rares groupes a avoir trouvé la recette (écoutez par exemple « Baby please don't go » qui en est le parfait exemple) .
La paire de guitaristes Sykes / Gorham fait merveille...et toujours la superbe voix veloutée de Phil Lynott.
Quant
à Wharton, qui fait désormais partie du groupe à part entière
depuis Renegade, il ajoute sa pierre à l'édifice grâce à l'apport
de son clavier (bien présent mais pas omniprésent), en parfaite
osmose avec l'ambiance musicale du disque et trouve sa place avec
bonheur. Si vous cherchez un album de hard référence
pour l'utilisation des claviers / synthés alors ce Thunder and
lighning est un prétendant crédible.
Après « Thunder
and lightning » le groupe se séparera puis la mort de Lynott
quelques temps après, triste fin, sonnera définitivement le glas,
fermant le rideau à tout jamais, et cet album peut ainsi être
considéré comme son dernier manifeste en quelque sorte, le
testament d'un grand groupe, l'un des plus grands groupes de rock des
années 1970 et 80.
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