Formation
Eric
Bloom (chant, guitare)
Donald
« Buck Dharma » Roeser (guitare, chant)
Joe
Bouchard (basse)
Albert
Bouchard (batterie)
Allen
Lanier (claviers, guitare)
Après
trois albums devenus des classiques sortis entre 1971 et 1974 puis un
double live cultissime « On your feet or on your knnes »
(1975), l'un des meilleurs albums enregistrés en public de tous les
temps, Blue Oyster Cult avait pris un tournant hard FM / grand
public qui lui avait valu la notoriété ; autant Agents of
fortune (avec le hit « Don't fear the reaper ») et
Spectres restaient corrects autant avec « Mirrors »
(1979) B.O.C touchait le fond du médiocre. On croyait le groupe
définitivement mort.
Mais
avec « Cultosaurus erectus » il relève la tête pour
sortir un grand album qui mélange le meilleur de la période 71-74
avec le meilleur des années 76-78. Et se repisitionne à nouveau
comme l'un des leaders du hard rock de l'époque.
Pour
moi « Cultosaurus Erectus » est le deuxième meilleur
album studio de B.O.C derrière Secret treaties mais le plus créatif
et le plus original, le plus innovant, le plus diversifié
aussi.
Pris dans sa globalité je trouve les compositions meilleurs sur « Secret Treaties » mais ici l'album est mieux produit et a donc mieux vieilli (c'est mon opinion en tout cas mais il est vrai qu'il a été enregistré six ans plus tard ! )
Cette « modernité » est aussi dùe à la production sans fausse note, superbe, de Martin Birch (Black sabbath, Iron Maiden, Rainbow), LE producteur du début des années 80, celui qui transforme un bon album en or ; une production excellente donc.
« Black blade » qui ouvre l'album est excellent, on navigue dans un univers SF, toujours la voix si particulière et parfois ouvertemet menaçante de Bloom, une rythmique de feu, synthé/guitares qui alternent , un classique du groupe avec son break quasi psychédélique ; toutes les caractéristiques et les ingrédients du Blue Oyster Cult sont dans ce morceau.
Suit « Monster » tout simplement « monstrueux » de créativité avec son break jazzy du meilleur goût, un des grands titres (trop méconnu) du groupe.
Sont présentes sur l'album trois ballades à la sauce B.O.C (comme le groupe en fait régulièrement : « Then came the last days of May » et « Astronomy » notamment, cette dernière étant ma petite préférée) donc ne vous attendez pas à des slows !! « Divine wind » est à mon avis la plus réussie des trois avec un beau solo de Donald « Buck Dharma » Roeser, une ballade « heavy » !
« Deadline » est l'autre ballade intéressante, dans un registre plus FM, chanté par Buck Dharma, avec très bon refrain.
J'aime aussi beaucoup « Hungry Boys » (boogie rock rapide enchanteur avec des voix qui semblent venus d'ailleurs, un refrain accrocheur et une guitare qui s'invite par petites touches : une belle réussite) et « Lips in the hills », les deux perles de la seconde partie du disque.
Par contre « The Mashall plan », logiquement le titre phare de l'album, est assez moyen, faux live, riff et refrain convenus (on retiendra l'hommage à Deep Purple et Smoke on the water) mais néanmoins un titre parfait pour concert.
Voix, refrains, riffs tout est diablement bien en place, carré, impeccable, B .O.C a toujours été maître en précision, quasi chirurgicale, ce qui m'empêche pas de surprendre l'auditeur (monster, hungry boys) par quelqes passages inattendus.
L'album s'achève par « Unknown tongue » encore un morceau plein d'originalité et le côté FM se mélange à des passages plus novateurs et créatifs.
Du grand Rock, avec un grand R.
« Cultosaurus Erectus » est en quelque sorte le compromis parfait entre le côté sombre, mystérieux et heavy de B.O.C et le côté plus léger, mélodique et entrainant, en tout cas un des albums où l'alchimie fonctionne le mieux.
Et trois titres époustouflants qui cassent la baraque « Hungry boys », « Black blade » et « Monster ».
« Fire of the unkown origin » l'album suivant, également réussi mais légèrement inférieur, conservera les mêmes particularités.
Pris dans sa globalité je trouve les compositions meilleurs sur « Secret Treaties » mais ici l'album est mieux produit et a donc mieux vieilli (c'est mon opinion en tout cas mais il est vrai qu'il a été enregistré six ans plus tard ! )
Cette « modernité » est aussi dùe à la production sans fausse note, superbe, de Martin Birch (Black sabbath, Iron Maiden, Rainbow), LE producteur du début des années 80, celui qui transforme un bon album en or ; une production excellente donc.
« Black blade » qui ouvre l'album est excellent, on navigue dans un univers SF, toujours la voix si particulière et parfois ouvertemet menaçante de Bloom, une rythmique de feu, synthé/guitares qui alternent , un classique du groupe avec son break quasi psychédélique ; toutes les caractéristiques et les ingrédients du Blue Oyster Cult sont dans ce morceau.
Suit « Monster » tout simplement « monstrueux » de créativité avec son break jazzy du meilleur goût, un des grands titres (trop méconnu) du groupe.
Sont présentes sur l'album trois ballades à la sauce B.O.C (comme le groupe en fait régulièrement : « Then came the last days of May » et « Astronomy » notamment, cette dernière étant ma petite préférée) donc ne vous attendez pas à des slows !! « Divine wind » est à mon avis la plus réussie des trois avec un beau solo de Donald « Buck Dharma » Roeser, une ballade « heavy » !
« Deadline » est l'autre ballade intéressante, dans un registre plus FM, chanté par Buck Dharma, avec très bon refrain.
J'aime aussi beaucoup « Hungry Boys » (boogie rock rapide enchanteur avec des voix qui semblent venus d'ailleurs, un refrain accrocheur et une guitare qui s'invite par petites touches : une belle réussite) et « Lips in the hills », les deux perles de la seconde partie du disque.
Par contre « The Mashall plan », logiquement le titre phare de l'album, est assez moyen, faux live, riff et refrain convenus (on retiendra l'hommage à Deep Purple et Smoke on the water) mais néanmoins un titre parfait pour concert.
Voix, refrains, riffs tout est diablement bien en place, carré, impeccable, B .O.C a toujours été maître en précision, quasi chirurgicale, ce qui m'empêche pas de surprendre l'auditeur (monster, hungry boys) par quelqes passages inattendus.
L'album s'achève par « Unknown tongue » encore un morceau plein d'originalité et le côté FM se mélange à des passages plus novateurs et créatifs.
Du grand Rock, avec un grand R.
« Cultosaurus Erectus » est en quelque sorte le compromis parfait entre le côté sombre, mystérieux et heavy de B.O.C et le côté plus léger, mélodique et entrainant, en tout cas un des albums où l'alchimie fonctionne le mieux.
Et trois titres époustouflants qui cassent la baraque « Hungry boys », « Black blade » et « Monster ».
« Fire of the unkown origin » l'album suivant, également réussi mais légèrement inférieur, conservera les mêmes particularités.
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