Formation :
Ritchie
Blackmore : guitare
Ronnie
James Dio : chant
Craig
Gruber : basse
Gary
Driscoll : batterie
Mickey
Lee Soule : claviers, piano
Premier
album de Rainbow alors que Ritchie Blackmore vient tout juste de quitter Deep
Purple à peine "Stormbringer" dans les bacs ; il embauche les musiciens de Elf (moins le guitariste
qui en fait les frais !)
avec qui Deep Purple vient de tourner, dont Ronnie James Dio au chant et ainsi
débute l'histoire de Rainbow. Il faut d'ors et déjà signaler
qu'hormis R.J Dio les autres musiciens ne sont là que pour
l'enregistrement de l'album et que Blackmore les remplacera pour
« Rising » le second disque qui sortira en 1976 par des
« pointures » tels Jimmy Bain (basse), Tony
Carey (claviers) et surtout Cozy Powell (batterie).
Ce
premier enregistrement est pour moi le meilleur du groupe, mon coup de cœur, celui qui
me procure le plus d'émotions car il possède un charme assez inexplicable, même si objectivement « Rising »
sorti en 1976 est légèrement supérieur, les compositions notamment
y sont plus riches, plus flamboyantes.
En tout cas deux grands albums de hard.
Ce « Ritchie Blackmore's Rainbow » a en effet quelques chose de particulier au niveau de l'ambiance et de l'atmosphère ; on sent que les musiciens sont contents d'être là et de jouer ensemble.
Et puis la voix magnifique de R.J Dio couplée à la guitare de Blackmore ...la fusion est totale, la magie opère, l'attelage fonctionne au delà des espérances. C'est beau tout simplement, presque féérique par moment. Le maître mot est émotion et cet album en procure à profusion.
Le regretté Dio chante remarquablement bien avec sa voix tout en feeling (un des seuls chanteurs à pouvoir mélanger avec autant de dextérité puissance et mélodies vocales) ; et Blackmore joue plus que jamais en finesse, par petites touches lorsqu'il attaque un riff ou un solo dont il a le secret.
Son toucher est magique, on le sent plus libre qu'avec Deep Purple (avec Rainbow c'est lui le seul maître à bord pour composer). Peut-être le disque où le jeu et donc la personnalité de Blackmore se révèle le mieux.
En tout cas deux grands albums de hard.
Ce « Ritchie Blackmore's Rainbow » a en effet quelques chose de particulier au niveau de l'ambiance et de l'atmosphère ; on sent que les musiciens sont contents d'être là et de jouer ensemble.
Et puis la voix magnifique de R.J Dio couplée à la guitare de Blackmore ...la fusion est totale, la magie opère, l'attelage fonctionne au delà des espérances. C'est beau tout simplement, presque féérique par moment. Le maître mot est émotion et cet album en procure à profusion.
Le regretté Dio chante remarquablement bien avec sa voix tout en feeling (un des seuls chanteurs à pouvoir mélanger avec autant de dextérité puissance et mélodies vocales) ; et Blackmore joue plus que jamais en finesse, par petites touches lorsqu'il attaque un riff ou un solo dont il a le secret.
Son toucher est magique, on le sent plus libre qu'avec Deep Purple (avec Rainbow c'est lui le seul maître à bord pour composer). Peut-être le disque où le jeu et donc la personnalité de Blackmore se révèle le mieux.
Je
trouve que musicalement c'est plus « fin » que Deep
Purple, la voix y est pour beaucoup mais la guitare aussi.
Quelques
classiques du groupes sont présents parmi lesquels « Man
on the silver mountain », « Black sheep of the family »
(reprise de Quatermass) et le plus musclé « Sixteenth century
Greensleeves » mais aussi, plus inattendues deux ballades superbes, pleines d'émotions et de nostalgie « Temple of the
king » et surtout le très réussi « Catch de Rainbow »,
une des plus grandioses de l'histoire du hard rock. Pour
moi seules « Love to love » de UFO ou « Starway to
heaven » de Led Zeppelin peuvent rivaliser. A signaler qu'aucune ballade ne sera
présente sur « Rising ».
Sur
« If you don't like rock'n'roll » boogie rock endiablé
par un piano à la Jerry Lee Lewis, Rainbow rappelle que tout cela en
fait n'est que du rock, du bon rock ("Si tu n'aimes pas le rock'n'roll c'est trop tard").
A
noter également l'épatante reprise instrumentale des Yardbirds
« Still I'm sad » qui finit l'album en beauté.
On pourrait regretter que le groupe n'ait sorti que trois albums studio avec Dio mais son départ pour Black Sabbath allait nous permettre d'entendre d'autres chefs d'oeuvre notamment « Heaven and hell » ; quant à Blackmore ses retrouvailles avec Deep Purple dans les années 80 seront mi-figue, mi-raisin... mais cela est une autre histoire.
On pourrait regretter que le groupe n'ait sorti que trois albums studio avec Dio mais son départ pour Black Sabbath allait nous permettre d'entendre d'autres chefs d'oeuvre notamment « Heaven and hell » ; quant à Blackmore ses retrouvailles avec Deep Purple dans les années 80 seront mi-figue, mi-raisin... mais cela est une autre histoire.
Coucou mon Nico ! ;-)
RépondreSupprimerJ'approuve à 100% mais ça, tu le sais déjà ;-)
Oki
Salut Oki,
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire
Comme toi je reste un grand fan de Dio et de Rainbow (notamment les deux premiers albums pour ma part)
Parfois la rencontre d'un grand chanteur et d'un grand guitariste ne fonctionne pas mais là on frise la perfection ;-)
Nico