S'il y a bien un mec décalé pour taffer dans la Pop mais qui n'a ni la voix ni le profil de l'emploi, surtout avec une teub à la place du blair, c'est bien le sieur Katerine !
Pour son organe vocal d'aucuns doivent le trouver abominable avec cette couleur particulière un rien horripilante et bête, pour le physique on peut dire qu'il est aux antipodes du bellâtre vagissant de belles complaintes propres à emballer n'importe quelle gonzesse en mal de poésie à deux balles.
Oui mais... Le travail que ce soit pour la musique, les arrangements ou les textes auquel s'ajoute un soupçon de talent ça paye. Et puis Katerine ose tout sans complexe, il appelle un chat, un chat et bien sur une queue une bite et vice versa... Il ne s'effraie pas de sujets plus ou moins "tabou" plus ou moins "polémique". Il est un artiste et assume. A sa façon, il témoigne de son temps, de son environnement et il le fait bien. Les gays, la pornographie (arrête de mater You porn !), la stupidité stupide (arrête de lire Voici ou de regarder l'amour est dans le pré !), la mort et bien sur la vie ! On peut même, excusez du peu, sentir un parfum de Prévert dans ce jongle entre la réalité et l'absurde. Les bien pensants seront peut être choqués mais après tout ce ne sont que des mots et la sensibilité voire la douceur sont là, tapies sous le vernis iconoclaste.
Après un césar du meilleur second rôle en 2018 pour un film sans grand intérêt : le grand bain (5 millions d'entrées ça veut dire bon film, non ?), il est resté motivé pour pondre ce dixième album. On ne peut pas savoir s'il en avait envie et si tel était son but, en tout cas il secoue le cocotier, tape dans la fourmilière avec ses invités de marque plus ou moins prestigieux. Lomepal, Angèle, Chilly Gonzales, Camille, Dominique A, Oxmo Puccino, Léa Seydoux, et la voix si caractéristique de notre Gégé national. Au fait on ne sait plus s'il est français, russe ou turque notre bon, notre grand, notre immense, notre fou...Depardiou !
Katerine aussi est un peu dingue mais un dingue sensé (c'est possible ?), un amuseur léger et adoptant la posture du bouffon il nous fait sourire sur des sujets graves (88%, le Blond et surtout Aimez-moi).
Voilà, après trente ans de carrière plus ou moins brillante il était vraiment temps de se confesser mais l'abbé ne sera certainement pas satisfait de cette prose anticonformiste moderne que l'église refuse d'entendre. Le Monde évolue, les hommes changent et un artiste se doit de suivre au plus près ces modifications dont il est lui même un maillon descriptif. A ce titre le pari est réussi et si le curé ou le pape (y a que le chapeau qui change) ne lui donne pas l'absolution il pourra toujours lui rire au nez comme il rit de son époque et lui dire qu'il s'en fout !
Pour son organe vocal d'aucuns doivent le trouver abominable avec cette couleur particulière un rien horripilante et bête, pour le physique on peut dire qu'il est aux antipodes du bellâtre vagissant de belles complaintes propres à emballer n'importe quelle gonzesse en mal de poésie à deux balles.
Oui mais... Le travail que ce soit pour la musique, les arrangements ou les textes auquel s'ajoute un soupçon de talent ça paye. Et puis Katerine ose tout sans complexe, il appelle un chat, un chat et bien sur une queue une bite et vice versa... Il ne s'effraie pas de sujets plus ou moins "tabou" plus ou moins "polémique". Il est un artiste et assume. A sa façon, il témoigne de son temps, de son environnement et il le fait bien. Les gays, la pornographie (arrête de mater You porn !), la stupidité stupide (arrête de lire Voici ou de regarder l'amour est dans le pré !), la mort et bien sur la vie ! On peut même, excusez du peu, sentir un parfum de Prévert dans ce jongle entre la réalité et l'absurde. Les bien pensants seront peut être choqués mais après tout ce ne sont que des mots et la sensibilité voire la douceur sont là, tapies sous le vernis iconoclaste.
Après un césar du meilleur second rôle en 2018 pour un film sans grand intérêt : le grand bain (5 millions d'entrées ça veut dire bon film, non ?), il est resté motivé pour pondre ce dixième album. On ne peut pas savoir s'il en avait envie et si tel était son but, en tout cas il secoue le cocotier, tape dans la fourmilière avec ses invités de marque plus ou moins prestigieux. Lomepal, Angèle, Chilly Gonzales, Camille, Dominique A, Oxmo Puccino, Léa Seydoux, et la voix si caractéristique de notre Gégé national. Au fait on ne sait plus s'il est français, russe ou turque notre bon, notre grand, notre immense, notre fou...Depardiou !
Katerine aussi est un peu dingue mais un dingue sensé (c'est possible ?), un amuseur léger et adoptant la posture du bouffon il nous fait sourire sur des sujets graves (88%, le Blond et surtout Aimez-moi).
Voilà, après trente ans de carrière plus ou moins brillante il était vraiment temps de se confesser mais l'abbé ne sera certainement pas satisfait de cette prose anticonformiste moderne que l'église refuse d'entendre. Le Monde évolue, les hommes changent et un artiste se doit de suivre au plus près ces modifications dont il est lui même un maillon descriptif. A ce titre le pari est réussi et si le curé ou le pape (y a que le chapeau qui change) ne lui donne pas l'absolution il pourra toujours lui rire au nez comme il rit de son époque et lui dire qu'il s'en fout !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire