Fish :
chant
Steve
Rothery : guitare
Mark
Kelly : claviers
Pete
Trewavas : basse
Ian
Mosley : batterie
Milieu
des années 80 alors que la plupart des grands dinosaures du rock progressif (Genesis et Yes en tête) sombrent dans la pop FM la vague néo prog
est à son apogée : IQ, Pallas, Pendragon et bien sûr
Marillion.
Troisième
album de ces derniers, sorti en 1985, après
les déjà très intéressants « Script of a jester tears »
et Fugazi », « Misplaced
childhood » est l’un des meilleurs du groupe, peut-être le
meilleur (en tout cas avec Fish au chant). Bref je ne suis pas
loin de penser que Marillion est ici à son apogée. De prime abord légèrement plus
« commercial » et plus abordable que les deux premiers
albums, il sonne également plus (trop?) années 80s notamment au
niveau de la guitare, du synthé et de la batterie, ce qui
personnellement me perturbe un peu car ça donne un côté new
wave/pop assez désagréable sur certains passages.
Plus
« commercial » mais paradoxalement alors que le son ici
est plus pop 80s, plus synthétique, il n’y a pas de « morceaux
à refrains » comme Market Square Heroes ou Garden Party et les
compositions sont plus fouillées que sur les albums précédents.
Un
peu différent au niveau de l'atmosphère générale et de la structure des morceaux par rapport aux deux
premiers albums qui étaient davantage un assemblage de différents titres sans forcément de lien entre eux;
là on est dans un concept album et donc avec une ambiance globale
particulière.
En effet « Misplaced childhood » est un concept album basé sur l’enfance, avec des morceaux globalement assez courts mais qui s’enchaînent bien (c’est le propre du concept album) et qui forment un tout globalement très cohérent.
Cela commence doucement avec le néanmoins très beau « Pseudo silk kimono » avant de monter progressivement en puissance.
« Kayleigh » (le tube) et « Lavender » sont les maillons faibles. Heureusement plus le disque avance plus on gagne en intensité et en énergie ; la seconde partie étant plus enlevée avec notamment « Waterhole » / « Lords of backstage » suivis du très bon « Blind curve » neuf minutes de haut niveau.
A la différence des deux albums précédents aucun titre ne se démarque vraiment hormis peut-être « Blind Curve » même si beaucoup apprécient malgré tout « Kayleigh ».
Et toujours la voix superbe de Fish proche de Peter Gabriel certes (le look/maquillage et le côté théâtral du bonhomme y sont aussi pour beaucoup) mais toutefois sans mimétisme et qui prend ici toute sa superbe. En tout cas bien davantage qu’un simple clone même si évidemment l’influence de Genesis période 70-74 est très présente.
La tonalité générale qui se dégage est majestueuse, aérienne et le dosage des différentes ambiances réussi. Et employer le mot "beauté" pour qualifier ce "Misplaced Childhood" n'aurait rien de mensonger.
Pas l’album le plus progressif de Marillion, plus cool que « Script of a jester’s tear » mais néanmoins un très bon cru même si on atteint malgré tout peut-être à la frontière entre le rock progressif même « néo » et la pop des années 80 (par pop des années 80 j’entends par exemple Genesis période Abacab,Toto ou U2)... et c’est peut-être là que se trouvent les limites du genre.
En effet « Misplaced childhood » est un concept album basé sur l’enfance, avec des morceaux globalement assez courts mais qui s’enchaînent bien (c’est le propre du concept album) et qui forment un tout globalement très cohérent.
Cela commence doucement avec le néanmoins très beau « Pseudo silk kimono » avant de monter progressivement en puissance.
« Kayleigh » (le tube) et « Lavender » sont les maillons faibles. Heureusement plus le disque avance plus on gagne en intensité et en énergie ; la seconde partie étant plus enlevée avec notamment « Waterhole » / « Lords of backstage » suivis du très bon « Blind curve » neuf minutes de haut niveau.
A la différence des deux albums précédents aucun titre ne se démarque vraiment hormis peut-être « Blind Curve » même si beaucoup apprécient malgré tout « Kayleigh ».
Et toujours la voix superbe de Fish proche de Peter Gabriel certes (le look/maquillage et le côté théâtral du bonhomme y sont aussi pour beaucoup) mais toutefois sans mimétisme et qui prend ici toute sa superbe. En tout cas bien davantage qu’un simple clone même si évidemment l’influence de Genesis période 70-74 est très présente.
La tonalité générale qui se dégage est majestueuse, aérienne et le dosage des différentes ambiances réussi. Et employer le mot "beauté" pour qualifier ce "Misplaced Childhood" n'aurait rien de mensonger.
Pas l’album le plus progressif de Marillion, plus cool que « Script of a jester’s tear » mais néanmoins un très bon cru même si on atteint malgré tout peut-être à la frontière entre le rock progressif même « néo » et la pop des années 80 (par pop des années 80 j’entends par exemple Genesis période Abacab,Toto ou U2)... et c’est peut-être là que se trouvent les limites du genre.
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