Ronnie James Dio : chant
Vivian Campbell : guitare
Jimmy Bain : basse
Vinnie Appice : batterie
1982 : après deux excellents albums studio avec Black Sabbath, notamment "Heaven and hell" et un live (Live Evil) que j’aime un peu moins RJ Dio quitte le groupe. Plusieurs désaccords sont la cause de cette séparation (notamment concernant le mixage de l’album Butler et Iommi accusant Dio et Appice d’avoir voulu trafiquer les bandes du live) puis l’histoire de la pochette de ce double live où le prénom du chanteur est amputé du « James » et où Vinnie Appice le batteur apparaît en tout petit comme un vulgaire musicien de session. D’où un climat devenu délétère.
Après Elf, Rainbow et Black Sabbath, Ronnie James Dio décide donc fin 1982 de voler de ses propres ailes et de fonder son propre groupe, appelé tout simplement Dio ; il emmène avec lui Vinnie Appice (batterie) lui aussi viré du Sabbat Noir, prend sous sa coupe Jimmy Bain (ex Rainbow) et engage Vivian Campbell à la guitare.
Depuis ses débuts dans le rock le petit lutin a pris de la bouteille et s'est fait un nom ; il est considéré à juste titre comme l'un des meilleurs chanteurs de hard rock. Peut-être même le meilleur.
Vivian Campbell : guitare
Jimmy Bain : basse
Vinnie Appice : batterie
1982 : après deux excellents albums studio avec Black Sabbath, notamment "Heaven and hell" et un live (Live Evil) que j’aime un peu moins RJ Dio quitte le groupe. Plusieurs désaccords sont la cause de cette séparation (notamment concernant le mixage de l’album Butler et Iommi accusant Dio et Appice d’avoir voulu trafiquer les bandes du live) puis l’histoire de la pochette de ce double live où le prénom du chanteur est amputé du « James » et où Vinnie Appice le batteur apparaît en tout petit comme un vulgaire musicien de session. D’où un climat devenu délétère.
Après Elf, Rainbow et Black Sabbath, Ronnie James Dio décide donc fin 1982 de voler de ses propres ailes et de fonder son propre groupe, appelé tout simplement Dio ; il emmène avec lui Vinnie Appice (batterie) lui aussi viré du Sabbat Noir, prend sous sa coupe Jimmy Bain (ex Rainbow) et engage Vivian Campbell à la guitare.
Depuis ses débuts dans le rock le petit lutin a pris de la bouteille et s'est fait un nom ; il est considéré à juste titre comme l'un des meilleurs chanteurs de hard rock. Peut-être même le meilleur.
« Holy diver » est clairement dans la lignée d'Heaven and hell sur le fond et la forme ; ça démarre à 100 à l'heure avec un titre nerveux et agressif « Stand up and shout » puis Dio enchaîne un titre plus lent et lourd « Holy diver » qui rappelle l'enchaînement Neon Knights / Children of the sea.
Sur « Gypsy » et « Caught in the middle » on a bien un petit coup de mou, rien de bien méchant, disons juste que ce ne sont pas les titres les plus marquants.
J'aime bien « Invisible », Dio y chante remarquablement bien, ça commence comme une ballade mais ça s'emballe très vite, le travail de la guitare est réussi.
« Don't talk to strangers » est le meilleur titre : on se croirait revenu à Heaven and hell tant pour l'ambiance que pour l'architecture et la composition du morceau, vous savez le genre de chanson qui passe avec magie d'une atmosphère puissante à une ambiance féerique.
« Rainbow in the dark » est également excellent avec un synthé qui apporte sa petite touche, juste ce qu'il faut.
On finit tout en puissance avec « Shame on the night » et finalement on constate que la deuxième partie est bien meilleure.
Dio chante toujours aussi bien, toujours les mêmes intonations envoûtantes. Aussi bon dans l'agressivité que dans l'émotion.
Les musiciens assurent bien même si Campbell n'a pas la finesse d'un Ritchie Blackmore ou le feeling d'un Tony Iommi, un son de guitare très hard 80s (attention il assure bien, il fait le job mais c'est juste qu'il n'a pas le « génie » des guitaristes ayant accompagné Dio dans le passé et on est bien obligé de faire la comparaison).
Tous les morceaux sont plus ou moins du même niveau, rien à jeter, un album compact, de qualité. Comme la plupart des albums qui suivront d'ailleurs.
Il manque juste ce petit supplément d'âme qu'on trouvait sur les deux premiers Rainbow et sur « Heaven and hell » mais « Holy diver » reste malgré tout l'un des meilleurs disques de hard des années 80.
Sur « Gypsy » et « Caught in the middle » on a bien un petit coup de mou, rien de bien méchant, disons juste que ce ne sont pas les titres les plus marquants.
J'aime bien « Invisible », Dio y chante remarquablement bien, ça commence comme une ballade mais ça s'emballe très vite, le travail de la guitare est réussi.
« Don't talk to strangers » est le meilleur titre : on se croirait revenu à Heaven and hell tant pour l'ambiance que pour l'architecture et la composition du morceau, vous savez le genre de chanson qui passe avec magie d'une atmosphère puissante à une ambiance féerique.
« Rainbow in the dark » est également excellent avec un synthé qui apporte sa petite touche, juste ce qu'il faut.
On finit tout en puissance avec « Shame on the night » et finalement on constate que la deuxième partie est bien meilleure.
Dio chante toujours aussi bien, toujours les mêmes intonations envoûtantes. Aussi bon dans l'agressivité que dans l'émotion.
Les musiciens assurent bien même si Campbell n'a pas la finesse d'un Ritchie Blackmore ou le feeling d'un Tony Iommi, un son de guitare très hard 80s (attention il assure bien, il fait le job mais c'est juste qu'il n'a pas le « génie » des guitaristes ayant accompagné Dio dans le passé et on est bien obligé de faire la comparaison).
Tous les morceaux sont plus ou moins du même niveau, rien à jeter, un album compact, de qualité. Comme la plupart des albums qui suivront d'ailleurs.
Il manque juste ce petit supplément d'âme qu'on trouvait sur les deux premiers Rainbow et sur « Heaven and hell » mais « Holy diver » reste malgré tout l'un des meilleurs disques de hard des années 80.
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