Formation :
Anneke
van Giersbergen : chant
Frank
Boeijen : claviers
René
Rutten : guitare
Jelmer
Wiersma : guitare
Hans
Rutten : batterie
Hugo
Prinsen Geerligs : basse
Formé
en 1989 et après deux albums moyens voire même médiocres (« Always »-1992 et « Almost a dance »-1993), The Gathering groupe de death/doom mélodique néerlandais est
moribond. « Almost a dance » est particulièrement raté
et plus personne ne miserait un centime sur le groupe.
Alors
les frères Rutten et Frank Boeijen ont une idée de génie :
recruter Anneke Van Giersbergen une jeune chanteuse inconnue,
respirant la joie de vivre et dont le sourire peut à lui seul
captiver les fans, et qui se révèlera comme étant l’une des plus belles
voix de l’Histoire du métal. Et The Gathering, métamorphosé, tel
le phénix, renaît de ses cendres.
Troisième
et meilleur album du groupe (ex aequo avec « Nightimes birds » qui suivra en 1997, « How to mesure a planet », le double
album
étant selon moi un niveau juste
en
dessous), The Gathering est alors en plein dans son âge d'or et affine son style. « Mandylion » demeure le sommet du métal planant et atmosphérique, un album
splendide qui pose les bases, à jamais un chef d'œuvre du genre.
Deux
morceaux
somptueux
représentent
deux facettes différentes mais pas antagonistes de The Gathering :
« Stranges
machines » (avec
son riff efficace en diable, plus mécanique et hypnotique) et
« Eleanor »
(plus
de chaleur et d’émotions, plus de douceur dans la voix) mais la
petite perle du disque demeure pour moi
« Sand and mercury » dont la partie instrumentale (75% du
morceau) est une merveille, neuf
minutes de bonheur
mais dans l'ensemble toutes les compositions sont réussies.
« Leaves »
est également d’une grande beauté.
Quant
à « Fear
the sea » c’est
un
titre archétype
de The Gathering : voix somptueuse et envoûtante d'Anneke
van Giersbergen qui est en parfaite osmose avec la musique, lente,
limpide, majestueuse où riffs de guitares se mêlent aux nappes de synthé que n'auraient pas renier Pink Floyd : du grand art et soudain une nostalgie vous envahit devant
tant de beauté auditive, la magie opère il n'y a qu'à fermer les
yeux. Musicalement ça reste du métal avec une rythmique en béton
et des grosses guitares (bien sur ce n'est pas du thrash métal et on
est parfois plus proche de Pink Floyd époque « Wish you were
here » que de Slayer).
Les compositions sont d'une grande beauté, c'est fin, avec toujours un petit côté mélancolique, notamment grâce à la voix toujours magnifique d'Anneke.
On se laisse emporter et on tombe sous le charme des mélodies qu'on écoute, ce côté planant et métal à la fois, cet équilibre parfait.
Les tempos sont en général moyens (ni rapides ni doom), un côté heavy d'un côté et un côté planant et mélodique de l'autre, un excellent dosage qui fait la force du groupe néerlandais.
Les compositions sont d'une grande beauté, c'est fin, avec toujours un petit côté mélancolique, notamment grâce à la voix toujours magnifique d'Anneke.
On se laisse emporter et on tombe sous le charme des mélodies qu'on écoute, ce côté planant et métal à la fois, cet équilibre parfait.
Les tempos sont en général moyens (ni rapides ni doom), un côté heavy d'un côté et un côté planant et mélodique de l'autre, un excellent dosage qui fait la force du groupe néerlandais.
Le
groupe est également un pionnier car c’est l’un des tous
premiers groupes de « doom gothico atmosphérique » à
chanteuse, groupes qui vont foisonner à la fin des années 90s,
certains très bons (Theatre of Tragedy est l'autre groupe incontournable
pour moi, mais on peut également citer After Forever, Tristania,
Within Temptation, Lacuna Coil, Epica, The Sins of thy Beloved, On
Thorns I lay, Darkwell...).
Mais
de tous les groupes de métal à chanteuse sortis à cette époque
The Gathering est celui qui m'a le plus marqué, le plus intéressant, le plus envoûtant et le plus
original (avec Theatre of tragedy), celui qui nous entraîne vers des
univers grandioses et féeriques.
Après
cet âge d’or The Gathering va ensuite un peu décliner et produire
des disques moins bons, plus pop « If_then_else » et
« Souvenirs » jusqu’au départ de sa chanteuse en 2007.
Mais
les trois albums sortis entre 1995 et 2000 restent
à jamais incontournables.
Ecouter
« Mandylion » c'est la garantie de passer un bon moment
et de se laisser transporter par l'harmonie des compositions et
encore une fois par la voix qui donne des frissons.
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