FORMATION :
Dave
Peverett : chant, guitare rythmique
Rod
Price : guitare solo
Craig
MacGregor : basse
Roger
Earl : batterie
Formé
en Angleterre en 1970/1971
Foghat est un groupe
méconnu en France (plusieurs
disques
d’or toutefois
en
Grande Bretagne) et
a
déjà enregistré six
d'albums studio,
sympas
certes
sans
pour autant crier
au génie même si je l’avoue cela fait un moment que je ne les ai
pas écoutés,
quand sort ce live en 1977. Et là belle surprise, les quatre anglais
(mais
qui sonnent vraiment comme des américains) se surpassent et sortent
un enregistrement public de qualité comme il y en avait un certain
nombre dans les années 70 (où les groupes savaient souvent bonifier
les titres studio : par exemple Judas Priest, UFO, Thin Lizzy,
Blue
Oyster Cult…)
Ce
live s’inscrit dans la
lignée des
grands live qui ont marqués les années 70 et le début des 80s (à
ceux déjà notés
on peut rajouter, à des niveaux différents, Vardis, Blackfoot et
Ted Nugent….liste
non exhaustive mais avec
des groupes
dans l’esprit de Foghat).
Foghat joue du hard rock sans prétention mais c'est bien en place, bien ficelé , du hard rock teinté ouvertement de blues et de southern rock.
Foghat joue du hard rock sans prétention mais c'est bien en place, bien ficelé , du hard rock teinté ouvertement de blues et de southern rock.
Cela
commence par « Fool for the city » à la fois hard
énergique, blues rock, un refrain accrocheur, mélodique (presque
FM), des guitares musclées et des influences rock sudiste criantes
(et que l’on retrouvera tout au long de l’album).
« Fool
for the city », comme « Home in my hand »
d’ailleurs sont d’ailleurs assez caractéristiques du style et du
son Foghat, typique de ce que propose le groupe en général.
Deux
guitares tranchantes (Rod Price et Dave Peverett ce dernier est
également au micro et il chante plutôt bien, tous deux excellents
et complémentaires) et les amateurs de guitares slide vont être
servis notamment sur « Road fever » et « Slow
ride » où elle est particulièrement bien utilisée.
Vous
l’avez compris Foghat prend sa pleine mesure sur scène et
les deux guitaristes notamment s’en donnent à coeur joie.
Les
morceaux tiennent la route, notamment « I just want make love
to you » une reprise de
Willie Dixon, légende
du
blues, et
qui
est d’ailleurs le premier titre figurant sur le premier album du
groupe et rien de tel effectivement
pour
donner le ton et
montrer nettement ses influences.
Foghat évolue donc clairement dans un style hard blues. « I
just want make love to you » commence comme un blues puis
se transforme vite un titre hard, l’impression d’être sur
l’album Live and dangerous
de Thin Lizzy sorti et enregistré à la même époque.
Même
construction
pour
« Slow
ride » (le
second blues du disque)
un blues rock qui
débute là
aussi
tranquille pour accélérer
très vite et terminer
à une vitesse stratosphérique. Huit minutes de haut vol.
Pour finir citons également le remarquable « Honey Hush », rapide, énergique et vraiment épatant avec un solo d’anthologie. Un petit bijou.
Pour finir citons également le remarquable « Honey Hush », rapide, énergique et vraiment épatant avec un solo d’anthologie. Un petit bijou.
Le
final « Honey Hush » / « Slow ride » est
d’ailleurs époustouflant.
Un album à redécouvrir et à écouter sans modération mais vraiment dommage que ce groupe soit resté quasi inconnu en France.
Un album à redécouvrir et à écouter sans modération mais vraiment dommage que ce groupe soit resté quasi inconnu en France.
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