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samedi 18 avril 2020

RUSH : CLOCKWORK ANGELS (2012)

FORMATION :
Geddy Lee : basse, chant, claviers
Alex Lifeson : guitare
Neil Peart : batterie

Cette critique est autant une chronique de « Clockwok angels » sorti en 2012 et qui est le dernier album de Rush, dont je voulais saluer sa carrière qui s’est achevée en 2017, qu'un hommage à Neil Peart un des grands batteurs de l’histoire du rock qui nous a quitté en début d’année 2020. Chapeau bas.

Rush est un groupe qui, comme Uriah Heep par exemple, n’a pas toujours eu en France la reconnaissance qu’il méritait (un peu de sa faute car il est très rarement venu y faire des concerts), alors qu’il a sorti entre 1975 et le début des années 80 quelques uns des plus beaux disques du hard progressif, dont il est considéré comme le fondateur.
Un groupe unique qui a eu la même formation entre 1974 et 2017 date de fin du groupe soit 43 ans, qui dit mieux (sauf peut-être ZZ Top) soit 19 albums studio consécutifs enregistrés avec ce trio , seul le premier étant enregistré avec un autre batteur. Groupe avec de nombreux très bons albums mais dont le chef d’oeuvre reste pour moi « 2112 » sorti en 1976 (avec ici même une très belle chronique de ce disque).
Un des groupes les plus influents des années 70/80.

Bien sûr « Clockwork Angels » sent un peu la fin de carrière et il n’est pas l’un des meilleurs albums de Rush. Certes, mais il est loin d’être mauvais et le groupe finit en beauté avec un bon album vraiment réussi et à un niveau encore plus qu'acceptable et supérieur à bien des albums du même genre loin d'atteindre une telle technicité.
Depuis les débuts du groupe Geddy Lee a changé sa voix nettement moins haut perchée que pendant les années 70 et 80.
Une basse/batterie qui montre tout de suite que le prog sera encore présent, moins que dans les albums des années 70 mais Rush garde de beaux « restes » notamment dans sa rythmique.

Un peu de claviers mais pas trop, moins que dans la seconde partie des 80s où Rush avait pris un virage très "synthétique".
Toujours un côté SF dans l’ambiance et dans les textes (avec parfois un petit côté B.O.C des années 80 mais en plus léger).
Les compositions sont à la fois heavy et sophistiqués, agressives et mélodiques.
On navigue ici entre hard prog’ et hard mélodique (mais pas trop FM) et une ballade pour finir.

Mais plus morceaux de 10, 15 ou 20 minutes, les plus longs durant 6 ou 7 minutes mais quelques passages prog’ ici ou là surtout pour la rythmique.
« Clockwork angels » est un concept album et donc assez compact au niveau des compositions (exceptée la ballade) mais aussi niveau qualité, pas vraiment de morceaux qui surnagent.

Pour moi les meilleurs titres sont le très énergique « Clockwork angels », « Carnies » est pas mal du tout, citons également « The Wreckers », très bon avec son riff intéressant et son très beau refrain entraînant.
Un peu plus FM, mais rien de bien méchant pour« The anarchist » et « Seven cities of gold ».
Et bien sur la ballade « The Garden », bien mais qui reste toutefois assez dans les standards du genre.
Encore une fois je voudrais rendre un grand hommage à Rush, groupe que je place très haut au panthéon du hard rock et je vous invite à aller réécouter leurs classiques de 2112 à Hemispheres en passant par Fly by night et A Farewell to kings.

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