FORMATION :
Geddy
Lee : basse, chant, claviers
Alex
Lifeson : guitare
Neil
Peart : batterie
Cette
critique est autant
une chronique de
« Clockwok
angels » sorti en 2012 et
qui est
le dernier album de
Rush,
dont je
voulais saluer sa carrière qui s’est achevée en 2017,
qu'un hommage à Neil Peart un des grands batteurs de
l’histoire du rock qui nous a quitté en début d’année 2020.
Chapeau
bas.
Rush
est un groupe qui, comme Uriah Heep par exemple, n’a pas toujours
eu en France la reconnaissance qu’il méritait (un peu de sa faute
car il est très rarement venu y faire des concerts), alors qu’il a sorti
entre 1975 et le début des années 80 quelques uns des plus beaux
disques du hard progressif, dont il est considéré comme le
fondateur.
Un
groupe unique qui a eu la même formation entre 1974 et 2017 date de
fin du groupe soit 43 ans, qui dit mieux (sauf peut-être ZZ Top)
soit 19 albums studio consécutifs enregistrés avec ce trio ,
seul le premier étant enregistré avec un autre batteur. Groupe avec de nombreux très bons albums mais dont le chef d’oeuvre reste pour
moi « 2112 » sorti en 1976 (avec ici même une très belle chronique de ce disque).
Un
des groupes les plus influents des années 70/80.
Bien
sûr « Clockwork Angels » sent un peu la fin de carrière
et il n’est pas l’un des meilleurs albums de Rush. Certes, mais
il est loin d’être mauvais et le groupe finit en beauté avec un
bon album vraiment réussi et à un niveau encore plus qu'acceptable et supérieur à bien des albums du même genre loin d'atteindre une telle technicité.
Depuis
les débuts du groupe Geddy Lee a changé sa voix nettement moins
haut perchée que pendant les années 70 et 80.
Une
basse/batterie qui montre tout de suite que le prog sera encore
présent, moins que dans les albums des années 70 mais Rush garde de
beaux « restes » notamment dans sa rythmique.
Un
peu de claviers mais pas trop, moins que dans la seconde partie des
80s où Rush avait pris un virage très "synthétique".
Toujours
un côté SF dans l’ambiance et dans les textes (avec parfois un
petit côté B.O.C des années 80 mais en plus léger).
Les
compositions sont à la fois heavy et sophistiqués, agressives et
mélodiques.
On
navigue ici entre hard prog’ et hard mélodique (mais pas trop FM)
et une ballade pour finir.
Mais
plus morceaux de 10, 15 ou 20 minutes, les plus longs durant 6 ou 7
minutes mais quelques passages prog’ ici ou là surtout pour la
rythmique.
« Clockwork
angels » est un concept album et donc assez compact au niveau
des compositions (exceptée la ballade) mais aussi niveau qualité,
pas vraiment de morceaux qui surnagent.
Pour
moi les meilleurs titres sont le très énergique « Clockwork
angels », « Carnies » est pas mal du tout, citons
également « The Wreckers », très bon avec son riff
intéressant et son très beau refrain entraînant.
Un
peu plus FM, mais rien de bien méchant pour« The
anarchist » et « Seven cities of gold ».
Et
bien sur la ballade « The Garden », bien mais qui
reste toutefois assez dans les standards du genre.
Encore
une fois je
voudrais rendre un
grand hommage à Rush, groupe
que je place très haut au panthéon du hard rock
et je vous invite à aller réécouter leurs classiques de 2112 à
Hemispheres en passant par Fly by night et A Farewell to kings.
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