FORMATION:
Frédéric
Gransart : chant
Patrick
Sourimant : basse, chant
Fred
Désille : guitare
Mik
Prima : guitare
Philippe
Lorand : batterie
Ah
le rock français des années 90, souvent décrié mais il a sorti de
bons groupes : les Thugs, Condense, Dirty Hands, Sloy
(également
des rennais),
Drive
Blind
ou dans un autre style Dazibao,
Kill
The Thrill, Marousse
et évidemment
les fers de lance Mano Negra et Noir Désir...
avec le recul on voit que tous ces groupes avaient de la gueule et du
talent.
Avec Skippies, groupe rennais formé en 1990 et dont « World up » est le premier album, on est plus dans la lignée des Thugs ou de Dirty Hands.
Avec Skippies, groupe rennais formé en 1990 et dont « World up » est le premier album, on est plus dans la lignée des Thugs ou de Dirty Hands.
Le
groupe surfe sur la vague grunge, punk
mélodique à
la mode dans les années 90. Musicalement
on est assez proche de Therapy les deux groupes ayant d’ailleurs
partagé le même producteur.
Entre rock alternatif, power-pop et punk rock ; assez typique d'un certain rock français de cette époque et on remarque que le groupe utilise un peu les mêmes recettes que pour les Thugs : une musique énergique, pop/rock survitaminé (globalement plus mélodique que pour lesThugs) des voix claires (et là aussi des choeurs bien en place) et des mélodies travaillées avec des refrains qui restent dans notre tête après écoute. Là c’est Patrick Sourimant le bassiste qui tient le rôle de deuxième chanteur.
« World up » contient quelques petits bijoux : « Get it out » est une très bonne mise en bouche mais ça s'emballe à partir de « Care » et les morceaux qui suivent sont dans la même lignée : « Someone » (dont on peut qualifier l'intro de Nirvanesque, mais attention le groupe est davantage influencé par le punk mélodique australien The Saints, Radio Birdman, et plus récents les Hard-Ons, d’où leur nom d’ailleurs), le plus mélodique mais magnifique « She said » mais également « Smart ass » et « So fine ». Energie et mélodie. Agressivité et finesse. Le tout avec plein de spontanéité (mais aussi la naïveté qui va avec mais qui donne un côté très sympa au groupe et à l’album), de l’énergie à revendre.
Entre rock alternatif, power-pop et punk rock ; assez typique d'un certain rock français de cette époque et on remarque que le groupe utilise un peu les mêmes recettes que pour les Thugs : une musique énergique, pop/rock survitaminé (globalement plus mélodique que pour lesThugs) des voix claires (et là aussi des choeurs bien en place) et des mélodies travaillées avec des refrains qui restent dans notre tête après écoute. Là c’est Patrick Sourimant le bassiste qui tient le rôle de deuxième chanteur.
« World up » contient quelques petits bijoux : « Get it out » est une très bonne mise en bouche mais ça s'emballe à partir de « Care » et les morceaux qui suivent sont dans la même lignée : « Someone » (dont on peut qualifier l'intro de Nirvanesque, mais attention le groupe est davantage influencé par le punk mélodique australien The Saints, Radio Birdman, et plus récents les Hard-Ons, d’où leur nom d’ailleurs), le plus mélodique mais magnifique « She said » mais également « Smart ass » et « So fine ». Energie et mélodie. Agressivité et finesse. Le tout avec plein de spontanéité (mais aussi la naïveté qui va avec mais qui donne un côté très sympa au groupe et à l’album), de l’énergie à revendre.
Bondissant
comme des kangourous, ça reste
finalement assez « léger », et c'est tant mieux !
Car
si cet album n’a pas la prétention d’inventer quoique ce soit
l’ensemble
n’en demeure pas moins
remarquablement exécuté.
« I need to fly » est quasiment la seule fausse note (avec la voix qui part en c....).
Des mélodies dignes des meilleurs groupes du genre, un groupe français qui aurait mérité mieux qu'un simple succès d'estime, reçu le plus souvent à titre posthume.
L'album suivant « Massive » est également intéressant, plus abouti, mieux construit (produit par Martin Bisi qui a travaillé avec Sonic Youth, Helmet, Unsane, Cop shoot Cop ou Swans, excusez du peu !!) mais avec toutefois un peu moins de charme et au final un peu moins bon... puis Skippies tirera rapidement sa révérence.
« I need to fly » est quasiment la seule fausse note (avec la voix qui part en c....).
Des mélodies dignes des meilleurs groupes du genre, un groupe français qui aurait mérité mieux qu'un simple succès d'estime, reçu le plus souvent à titre posthume.
L'album suivant « Massive » est également intéressant, plus abouti, mieux construit (produit par Martin Bisi qui a travaillé avec Sonic Youth, Helmet, Unsane, Cop shoot Cop ou Swans, excusez du peu !!) mais avec toutefois un peu moins de charme et au final un peu moins bon... puis Skippies tirera rapidement sa révérence.
Et
il y a peu le label Nineteen Something a eu la bonne idée de
rééditer les deux albums du groupe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire