Bernie Bonvoison : chant
Norbert Krief « Nono » : guitare
Raymond Manna : basse
Jean-Emile Hanela : batterie
Formé en 1977 autour de Bernie Bonvoisin et de Norbert « Nono » Krief, Trust sort dès le début 1978 son premier 45 tours « Prends pas ton flingue » mais très vite le groupe quitte Pathé, qui a déjà dans son écurie Téléphone, pour signer chez CBS. C’est le début de l’aventure Trust, je dis aventure car en 2020 on a du mal à se rendre compte de la popularité – énorme – qu’avait le groupe il y a 40 ans.
Le premier album de Trust sort en 1979 (dans un premier temps appelé Trust puis depuis régulièrement rebaptisé « l’Elite » pour le différencier du Trust IV) et est également l'un des deux albums phares du groupes avec « Répression ».
A cette époque le hard rock français est proche du néant, c'est le quasi désert hormis d'anciens groupes comme Ganafoul et Shakin’ Street, d'autres qui galèrent pour sortir leur album (Voie de Fait, Océan) et ceux qui arrivent à peine (Warning).
Apprécié des hard-rockers mais aussi des punks (et à l'époque c'était rare), notamment par des textes que n'auraient pas renié les groupes punks de l'époque tels Metal Urbain et par un état d'esprit tourné vers la révolte.
De fait Trust mixe deux influences évidentes : le hard mâtiné de blues à la AC/DC et la vague punk qui vient de déferler 2 ans plus tôt.
Les paroles sont dénonciatrices, sociales, revendicatrices et vindicatives, chose à l’époque rare dans le rock français hormis chez quelques groupes punk. Des hymnes à la rébellion à une époque où le rock savait encore faire entendre sa voix.
Plusieurs titres phares typiques du Trust de l'époque (musique ravageuse et paroles politisées) : « Préfabriqués » « Bosser 8 heures » « L'élite » « Police Milice ». « Toujours pas une tune », « H&D ») , ce sont également les meilleurs morceaux de l'album, les chansons qui ont contribué au style Trust et a créé leur marque de fabrique.
C'est rapide, ravageur, agressif aussi bien grâce aux riffs de Nono que par la voix de Bernie qui sans être extraordinaire fait figure de machine à slogans !
« Palace » et surtout « Le matteur » (avec son saxophone) sont différents du Trust habituel mais néanmoins bons (surtout Palace).
Mais même quand les paroles se font moins politiques le côté provocateur n’est jamais très loin.
La reprise d'AC/DC « Ride on » est tout à fait correcte même si ce n'est pas un de mes titres préférés.
Toutefois à l'inverse du second album (« Répression ») plus compact et d'une grande cohésion, le premier album comprend quelques (2 ou 3) titres un peu plus faibles faibles (« dialogue de sourds » un peu trop confus malgré son côté punk et « Comme un damné »).
Malgré tout on peut considérer que grosso modo les deux albums sont de valeur équivalente, même si, plus abouti, j’ai une petite préférence pour "Répression".
« Marche ou crève » le troisième album reste à un niveau acceptable puis à partir du « Trust IV » le groupe va alterner les hauts et les bas (plus de bas que de hauts malheureusement), arrêts, reformations avec quelques albums inégaux...tout en demeurant toujours un groupe redoutable sur scène.
Et Trust reste à ce jour la référence du hard français, le groupe qui a réussi à être invité au début des 80s à des festivals anglais tels Reading et qui a connu un certain succès outre-manche, succès qui a été ensuite remis au goût du jour par Anthrax groupe phare du thrash metal américain et qui a eu la bonne idée de reprendre Antisocial et Les sectes, ce qui a permis à nos frenchies de toucher une nouvelle génération de hard-rockers, mais toujours est-il que 40 ans après Trust attend toujours son successeur...
Raymond Manna : basse
Jean-Emile Hanela : batterie
Formé en 1977 autour de Bernie Bonvoisin et de Norbert « Nono » Krief, Trust sort dès le début 1978 son premier 45 tours « Prends pas ton flingue » mais très vite le groupe quitte Pathé, qui a déjà dans son écurie Téléphone, pour signer chez CBS. C’est le début de l’aventure Trust, je dis aventure car en 2020 on a du mal à se rendre compte de la popularité – énorme – qu’avait le groupe il y a 40 ans.
Le premier album de Trust sort en 1979 (dans un premier temps appelé Trust puis depuis régulièrement rebaptisé « l’Elite » pour le différencier du Trust IV) et est également l'un des deux albums phares du groupes avec « Répression ».
A cette époque le hard rock français est proche du néant, c'est le quasi désert hormis d'anciens groupes comme Ganafoul et Shakin’ Street, d'autres qui galèrent pour sortir leur album (Voie de Fait, Océan) et ceux qui arrivent à peine (Warning).
Apprécié des hard-rockers mais aussi des punks (et à l'époque c'était rare), notamment par des textes que n'auraient pas renié les groupes punks de l'époque tels Metal Urbain et par un état d'esprit tourné vers la révolte.
De fait Trust mixe deux influences évidentes : le hard mâtiné de blues à la AC/DC et la vague punk qui vient de déferler 2 ans plus tôt.
Les paroles sont dénonciatrices, sociales, revendicatrices et vindicatives, chose à l’époque rare dans le rock français hormis chez quelques groupes punk. Des hymnes à la rébellion à une époque où le rock savait encore faire entendre sa voix.
Plusieurs titres phares typiques du Trust de l'époque (musique ravageuse et paroles politisées) : « Préfabriqués » « Bosser 8 heures » « L'élite » « Police Milice ». « Toujours pas une tune », « H&D ») , ce sont également les meilleurs morceaux de l'album, les chansons qui ont contribué au style Trust et a créé leur marque de fabrique.
C'est rapide, ravageur, agressif aussi bien grâce aux riffs de Nono que par la voix de Bernie qui sans être extraordinaire fait figure de machine à slogans !
« Palace » et surtout « Le matteur » (avec son saxophone) sont différents du Trust habituel mais néanmoins bons (surtout Palace).
Mais même quand les paroles se font moins politiques le côté provocateur n’est jamais très loin.
La reprise d'AC/DC « Ride on » est tout à fait correcte même si ce n'est pas un de mes titres préférés.
Toutefois à l'inverse du second album (« Répression ») plus compact et d'une grande cohésion, le premier album comprend quelques (2 ou 3) titres un peu plus faibles faibles (« dialogue de sourds » un peu trop confus malgré son côté punk et « Comme un damné »).
Malgré tout on peut considérer que grosso modo les deux albums sont de valeur équivalente, même si, plus abouti, j’ai une petite préférence pour "Répression".
« Marche ou crève » le troisième album reste à un niveau acceptable puis à partir du « Trust IV » le groupe va alterner les hauts et les bas (plus de bas que de hauts malheureusement), arrêts, reformations avec quelques albums inégaux...tout en demeurant toujours un groupe redoutable sur scène.
Et Trust reste à ce jour la référence du hard français, le groupe qui a réussi à être invité au début des 80s à des festivals anglais tels Reading et qui a connu un certain succès outre-manche, succès qui a été ensuite remis au goût du jour par Anthrax groupe phare du thrash metal américain et qui a eu la bonne idée de reprendre Antisocial et Les sectes, ce qui a permis à nos frenchies de toucher une nouvelle génération de hard-rockers, mais toujours est-il que 40 ans après Trust attend toujours son successeur...
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